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L'épilepsie, la compagne au quotidien de Martin
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Textes de Martin

 Premier texte de Martin co-écrit avec Catherine 

 

«  Joie de deviner à l'avance ce que je vais écrire pour maman et pour père de vie de moi.

 

Joie de me deviner à travers main de mère de moi.

Je veux rester enfant de mère de moi, je veux dire moi je n'ai pas trop   envie de me laisser séduire par main de vie de toi (s'adressant à Catherine)

  • Est-ce que tu veux communiquer avec nous de cette façon ?
  • Oui, mais je ne veux pas être tenu en main.

 

Liberté pour moi de ne pas me laisser séduire par ta main de vie car moi je n'ai pas confiance, je ne me sens pas véritablement aimé et écouté ici, je suis même sûr que tu n'es pas là pour moi .

- Et pour qui je serais là alors ?

  • Je ne sais pas mais j'ai peur.
  • Oui , je comprends que tu aies peur mais est-ce que tu veux continuer à  nous parler ?
  • Je ne sais pas si c'est possible...
  • Oui , moi non plus , je ne sais pas si c'est possible pour toi de nous parler ; je voulais dire : est-ce que tu veux écrire avec nous ?
  • Je veux absolument comprendre tout ce que tu me dis mais pour l'instant je ne comprends rien ! Je me sens pris au piège moi je n'ai pas envie de rester ici car je me sens pris au piège ...

Je veux dire moi toujours je suis pris au piège de handicap de vie de moi et me laisser libre est plus important, car c'est comme ça que je serai à même de véritablement récupérer tout ce que je peux faire, et tout ce que je veux faire avec ma vie.

Je ne suis pas triste moi d'être handicapé car je  m'aime et je suis aimé comme je suis.

Je veux dire moi je ne suis pas un petit garçon pressé de grandir et d'ouvrir mes portes à l'inconnue que tu es toi ;  moi je suis bien avec père et mère de moi et ce qu'ils ont mis en place pour moi ; je ne me sens pas avide de devoir me faire reconnaître à travers ton  écriture de vie ; je suis moi toujours conscient de ce que je vis et de qui je suis.

 

Je suis aussi très seul dans ma tête, mais en même temps, je suis ouvert à toutes les rencontres, et pourtant, je me rends compte parfois que je n'aime pas être rencontré, en tout cas pas comme tu le fais. Je veux dire aussi que je me ressens moi comme enfant spécial, et dans ma spécialité, je suis bien écouté et accueilli, et ça c'est l'important. Moi, je veux dire,  j'ai toujours été respecté et aimé et je le suis encore, même ici aujourd'hui où je ne suis pas content, je me sens quand même aimé  et respecté .

 

Je veux dire il faut diversifier nourriture de vie de moi ; moi je ne mange pas assez de fruits, j'aimerais en manger davantage ; je voudrais manger plus souvent des  bananes.

Mais oui, maman, il m'en faut plus !

 

Je me sens moi toujours ouvert ;  si je veux être ouvert , je pense à maman et elle me donne l'énergie pour me sentir bien. 

 

Je veux dire moi je me ressens souvent comme enfant poids de vie de toi ,maman ; j'ai très peur parfois de te rendre dépendante pour ta vie de moi et de mes besoins, et je m'en excuse ; tu sais, ce n'est pas cela que je voulais pour toi mais petit à petit, nos esprits grandissent ensemble et je vais ,non seulement ne plus être du tout contraignant pour toi, mais bien porte de libération ; tu verras, tu comprendras dans quelques temps.

 

Je veux dire moi je me ressens souvent comme enfant poids de vie pour toi et pourtant je me sais aimé et je m'aime tel que je suis, car je sais que nous parcourons ensemble un chemin qui n'est pas celui de poids de vie mais bien celui de libération de vie, et je suis heureux et fier d'avoir été accepté comme instrument de vie pour toi.

 

Tu ne comprends pas toujours ce que je cherche à te dire maman et je le sens bien mais crois-moi cela n' a pas d'importance, car ce qui s'écrit entre nous n'est pas du ressort de ce que tu peux comprendre avec ta tête. 

 

Non maman, c'est moi qui ai peur de cela car je sais que tu voudrais parfois tellement que je sois libre de mes gestes et de mes mots alors je sens ton cœur souffrir pour moi, mais moi je n'ai pas peur de ce que je suis ; je suis heureux  d'être celui qui ouvre la marche ; en fait, tu ne le sais pas, mais c'est moi qui ouvre ta marche, vers toi-même.  Poids de vie de pour moi c'est souffrance de toi quand tu oublies ce que nous sommes ensemble, ce que nous faisons ensemble.

  • Les mamans se font toujours du souci pour leur enfant , ne t'en fais pas Martin...
  • Je veux dire moi je ne t'ai pas sonné ; je suis conscient de ce que tu m'indiques mais je n'ai pas besoin de te l'entendre dire.

Je veux dire moi je rigole avec toi car je sais que tu me comprends, et en même temps je n'ai pas envie d'être séparé de douceur de mère de moi ; quand tu écris nous sommes si proches l'un l'autre (s'adressant à Catherine, le son de ta voix même quand tu risques un commentaire n'est pas requis, alors tais-toi s'il te plait.

 

Je suis reconnaissant moi d'être ici et même si je n'étais pas content tout à l'heure, maintenant 'j 'ouvre mes yeux ,alors que je dors, et je découvre douceur d'être écouté ; tout à l' heure j'avais peur d'être écouté.

Oui, je me sens heureux maintenant.

-Est-ce que tu voudras revenir ici Martin pour écrire à nouveau avec moi ?

Je ne sais pas moi ; je suis bien à la maison et j'aime beaucoup tout ce que je fais déjà ; j'ai peur de devoir faire des efforts supplémentaires et cela je n'aimerais pas;

 liberté pour moi d'être un peu « flemmard » comme tu dis ; moi je n'aimerais pas parce que je me sens bien tel que je suis avec maman, et nous pouvons attendre un peu avant de nous rendre à l'évidence que danse de mots sur le clavier me concerne aussi .